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Le souci officinal (Calendula officinalis)
L’histoire du souci officinal (Calendula officinalis) est riche et traverse de nombreuses cultures et époques, reflétant son importance dans les domaines médicinal, culinaire, et même rituel. Originaire du sud de l’Europe, cette plante a été largement cultivée et appréciée à travers le monde pour ses multiples vertus.
Ses fleurs symbolisant la joie et la fidélité, utilisons donc à profusion.
Le souci tire son nom du latin calendae, signifiant “premier jour du mois”, probablement en référence à sa floraison presque continue tout au long de l’année dans certaines régions. Chez nous il fleurit de mai à septembre, offrant une longue période de nectar précieux pour les pollinisateurs à une période clé de leur cycle de vie.
De plus, le souci officinal a un effet répulsif contre certains nématodes et parasites du sol, grâce à des composés spécifiques qu’il sécrète. Cette propriété en fait un allié précieux dans la gestion intégrée des nuisibles, réduisant ainsi la dépendance à des produits chimiques nocifs pour l’environnement.
Les pétales de souci officinal, comestibles, sont appréciés pour leur couleur vibrante et peuvent être utilisés pour ajouter une touche décorative et nutritive à divers plats. Leur saveur légèrement amère et épicée en fait un ingrédient intéressant dans la conception de salades, soupes, et plats cuisinés.
La monarde (Monarda)
Le genre Monarda fait partie de la famille de la menthe et se compose de 16 espèces. La floraison estivale de toutes ces espèces est très attrayante, tant pour les pollinisateurs que pour les humains.
Les monardes conviennent parfaitement au jardin de pollinisateurs, non seulement pour leurs belles fleurs riches en nectar qui attirent abeilles et papillons.
Une vivace de 60 cm à 1 m de haut, qui fleurit de juin à septembre.
Toutes les parties de la monarde sont comestibles (tiges, feuilles, fleurs). Leur goût, mélange de bergamote et de menthe, est très apprécié en cuisine pour agrémenter des salades, des sauces, des liqueurs… Elle est également prisée en infusion ou pour parfumer un thé.
Assez envahissante, ses feuilles froissées dégagent un parfum de thym (riche en thymol), séchées, elles s'utilisent en tisanes.
Temps de préparation: 25 minutes
Temps de cuisson: 30 minutes
 Ingrédients pour 4 personnes |
2 courgettes jaunes 1 petite échalote 70 g de crackers salé 15 g parmesan 40 g beurre QS feuilles de monarde et fleurs QS pétales de soucis sel poivre noir du moulin huile d'olive 150 g de chèvre frais 10 cl de crème liquide bien froide 2 tasses de feuilles et de pétales de monarde dont vous aurez ôter les étamines 2 tasses de bouillon de volaille |
Le fond sablé
Faire fondre le beurre
Mixer les crackers avec le parmesan et un peu de poivre.
Ajouter le beurre fondu.
Mettre au fond de 4 cercles et tasser. Réserver au frais.
Les courgettes
Laver les courgettes. Les découper en cubes réguliers.
Ciseler très finement l'échalote et la faire fondre dans un peu d'huile d'olive.
Ciseler finement les feuilles de monarde ainsi que quelques fleurs.
Ajouter les cubes de courgettes, couvrir et cuire à feu doux. Elles doivent conserver un peu de croquantes.
Réserver à température ambiante.
Quand la préparation a refroidi, y incorporer les fleurs de soucis finement émincées.
La chantilly de Chèvre
Monter la crème liquide en chantilly.
Incorporer le fromage de chèvre et des pétales de soucis.
Saler, poivrer
La sauce à la monarde
Faire bouillir le bouillon de volaille dans une casserole. Y jeter les feuilles et les pétales de monarde et enlever du feu. Laisser infuser 1 heure.
Filtrer la préparation à travers une étamine.
Remettre dans la casserole, porter à ébullition assez forte et faire réduire .
Compléter les cercles de fond de crackers avec les courgettes, verser un peu de sauce et terminer avec la crème au chèvre.
Garnir de fleurs.
Bon appétit!
Fabienne
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